Je ne serai jamais cette femme aux yeux verts |
Qui, s'approchant de moi lorsque j'étais enfant, |
M'a souri tendrement au froid soleil d'hiver. |
Je l'ai cherchée longtemps, partout, avec ardeur, |
Sans ménager ma peine ou compter les chagrins, |
Alors qu'elle était là, dedans mon propre coeur... |
Elle en sort rarement, et quand je peux la voir, |
Parée comme autrefois de son charme irréel, |
C'est entre deux reflets, perdus dans mon miroir. |
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