La p'tite MA

par Michèle-Anne Roncières

Pour de stupides raisons de droits d'auteur
(Saviez-vous que vous n'avez pas le droit de fredonner une chanson dans la rue ni d'en citer les paroles à un ami ?),
je ne vous donne pas les paroles originales. Mais je pense que vous les connaissez...

Eh oui, "La Grande Zoa"... J'avais quoi ? 6 Ans ? Je tendis soudain l'oreille à ce que chantait la dame (Régine)... Comment pouvais-je savoir que ce serait la` ma vie ? !
Pour l'anecdote, "la grande Zoa" a vraiment existé: c'était un transformiste belge des années 60

Peut-être ma parodie préférée...C'est mon côté égocentrique... Enfin bref, voilà un nouveau pastiche pour celles qui disent que je me prends trop au sérieux...

Quand dans la vie,
La p'tit' MA,
Sort de son trou,
Le teint blafard;
C'est qu'elle a envie,
La p'tit' MA,
De tord' le cou,
A son cafard.
Y'en a qui marmonnent
Que la p'tit' MA,
Ce serait un homme,
Et qu'ça se voit.
Y'en a qui marmonnent
Que la p'tit' MA,
Ce serait un homme,
Et qu'ça se voit.
Dans sa viell' Dauphine,
Elle va Plac' Dauphine,
Dans des tripots
Ou des bordeaux
Aussitôt qu'elle entre,
Ell' devient le centre
Des r'gards indécents
De leurs clients;
Comme elle est bizarre,
Quelle touche elle a,
Et son petit chat,
Oh mais c'est un cafard!
Comme elle est bizarre,
Quelle touche elle a,
Et son petit chat,
Oh mais c'est un cafard!
Puis pendant des mois
On n'la voit plus,
Mais elle n'a pas,
Non, disparu;
Ils la maintiennent
En son Ministère,
Informaticienne
Atrabilaire.
Dans son vieux blouson
Elle envoie les cons,
Au Diable-Vauvert,
Avec ses yeux verts.
Mais tôt ou tard,
La p'tit' MA,
R'ssort de son trou,
De son placard;
Elle en a marre,
La p'tit' MA,
D'pas voir le bout
De son cafard.
Y'en a qui racontent,
Que lorsqu'elle s'habille,
Elle a parfois honte
De pas être un' fille.
Y'en a qui racontent,
Que lorsqu'elle s'habille,
Elle a parfois honte
De pas être un' fille.
Ell' va chez Estelle,
Pour boire un coca,
Et d'mande une poubelle
Pour son cafard.
Quand il est très tard,
On la voit rentrer,
Traînant son cafard
Comme un gros boulet
On n'a jamais su
Qui était MA,
Dévorée qu'elle fut
Par son cafard,
Dévorée qu'elle fut
Par son cafard.

Michèle Anne Roncières, auteur et propriétaire de ce texte, s'en réserve, sauf accord express de sa part, tous les droits pour tous les pays et notamment en ce qui concerne les modifications ou la réécriture, totale ou partielle, ainsi que pour toutes les formes de diffusion et d'exploitation

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